L’éducation thérapeutique

L’éducation thérapeutique

La prise en charge de l’obésité dépend pour une large part de modifications des habitudes de vie impliquant des contraintes et des astreintes importantes. L’information est indispensable mais elle ne suffit pas. L’éducation thérapeutique va ainsi au-delà de la seule information, de l’éducation au sens strict (sur les nutriments, les aliments, les équivalences, la taille des portions, la densité calorique et la lecture des étiquettes des emballages alimentaires, les techniques), par un travail sur les représentations et l’adaptation aux contraintes imposées par le traitement.

Ces modifications des habitudes alimentaires et d’activité physique ne visent pas seulement la perte de poids : elles sont essentielles à la prévention et au traitement des complications : du diabète, de l’HTA, de l’insuffisance respiratoires et cardiaque, des gènes articulaire et du handicap de l’obésité massive. Promouvoir ces modifications des modes de vie, c’est réduire l’impact de l’excès de poids sur les dépenses de santé.

Il faut ajouter  que 40% des obésités sévères conduisent à un appareillage respiratoire nocturne pour les apnées, que 30% des patients sont diabétique et ont besoin de bénéficier d’une éducation thérapeutique diabétologique.

La chirurgie bariatrique induit de profonds bouleversements dans les conduites alimentaire et son succès dépend des changements des modes de vie. Dans les suites de chirurgie, le patient doit être en mesure d’identifier les symptômes d’alertes,  des complications nutritionnelles et chirurgicales rares mais parfois sérieuses. L’éducation thérapeutique est donc centrale pour le suivi après chirurgie.

Objectifs de notre programme d’éducation thérapeutique

Le but  de ce programme est une éducation thérapeutique intégrant les recommandations diététiques et l’activité physique pour la santé pour les personnes atteintes d’obésité sévère.

Le principe de base est, à partir d’un diagnostic éducatif individuel, de procéder à une analyse des opportunités et des obstacles aux changements des modes de vie, pour trouver les solutions adaptées de manière individuelle. Cette démarche implique de faciliter l’accès aux ressources permettant l’application des recommandations dans la vie quotidienne des patients, à proximité de leur domicile ou de leur lieu d’activité par des relais non médicalisés (associatifs).