Vascularites systémiques

Vascularites systémiques

Les vascularites sont des affections variées qui peuvent toucher tous les vaisseaux. L’inflammation des vaisseaux est responsable de dommages dans les organes, en particulier la peau, les reins, les nerfs périphériques. D’autres organes peuvent être également touchés, comme le cerveau.

Une classification est proposée en fonction de la taille des vaisseaux atteints, ce qui donne des présentations cliniques différentes, et des résultats des ANCA dans la prise de sang (anticorps dirigés contre le cytoplasme de certains globules blancs). Ceux-ci ne sont pas toujours présents. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments : clinique, radiographies, prises de sang. Il est parfois confirmé par l’observation au microscope de l’inflammation de la paroi des vaisseaux dans les organes dont on peut prélever un petit morceau (biopsie). Les maladies faisant partie de la famille des vascularites sont : la maladie de Horton, la maladie de Takayasu, la granulomatose avec polyangéite (anciennement maladie de Wegener), la polyangéite à éosinohiles (anciennement syndrome de Churg et Strauss), la micropolyangéite, la polyartérite noueuse, les vascularites d’hypersensibilité, le purupura de Henoch-Schölein (ou purpura rhumatoide).

Le traitement repose sur des médicaments qui diminuent l’inflammation, en premier lieu les corticoides, souvent associés à des immunosuppresseurs (médicaments qui aident à diminuer l’inflammation et permettent de baisser la dose de corticoides) : le rituximab, l’azathioprine, le cyclophosphamide…

Un suivi régulier est nécessaire en médecine interne afin d’évaluer l’activité de la maladie et surveiller les traitements.